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 NOUVEAU DECOUPAGE DU TERRITOIRE

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MessageSujet: NOUVEAU DECOUPAGE DU TERRITOIRE   NOUVEAU DECOUPAGE DU TERRITOIRE Icon_minitimeJeu 19 Fév - 18:56

[b]NOUVEAU DECOUPAGE DU TERRITOIRE
Il était temps également que certaines villes ayant pris une certaine dimension spatiale, économique et humaine accèdent au rang de chefs-lieux de wilaya : c’est le cas de Mohammadia (ex-Perrégaux) dans les Monts des Beni Chougrane, Sougueur et Frenda (Hauts Plateaux de Tiaret),

Nouveau découpage du territoire

107 wilayas déléguées pour une meilleure décentralisation

Comme l’a révélé en exclusivité le quotidien arabophone En-Nahar El Djedid de lundi dernier, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nordine Yazid Zerhouni, vient de transmettre la dernière mouture du nouveau découpage du territoire national au président Abdelaziz Bouteflika.

Cette mouture prévoit la création de 107 circonscriptions administratives ayant statut de wilayas déléguées et qui seront dirigées par des walis délégués jusqu’à leur affranchissement total des wilayas-mères. Le journal en question nous apprend que l’annonce de cette nouvelle division du territoire sera annoncée officiellement la semaine prochaine. La première particularité de ce nouveau schéma territorial est qu’il exclut la capitale des changements qui devraient intervenir, même s’il demeure possible que les nouvelles wilayas déléguées de Koléa, Boufarik et Larbaâ empiètent sur l’actuel territoire de la wilaya d’Alger.

L’on ne sait pas avec exactitude quels sont les critères qui ont présidé à la création de ces 107 nouvelles entités administratives du territoire national, mais si on se fie aux déclarations de Yazid Zerhouni lorsqu’il a abordé ce thème en septembre 2006, le principal critère serait l’importance démographique des wilayas-mères. Ainsi, selon les nouveaux critères du ministère de l’Intérieur, une wilaya doit se situer démographiquement dans la fourchette de 400 à 500 000 habitants.

Aménagement du territoire : un flou artistique

Toute division du territoire est censée découler d’une vision et d’un objectif qui se cristallisent dans la notion d’aménagement du territoire. Le débat, les études et les écrits traitant de l’aménagement du territoire n’ont sans doute jamais été aussi présents et aussi prégnants qu’au cours de ces quatre dernières années. Bien que les structures administratives et les services techniques chargés de ce volet important de l’économie nationale aient été installés depuis longtemps, au même titre que tous les autres services ayant simultanément les attributs techniques et de puissance publique, l’action et l’efficacité sur le terrain laissaient à désirer particulièrement à l’ombre de la rente pétrolière, pendant les décennies 70 et 80 du siècle dernier, où aucune espèce d’imagination ou de créativité n’était exigée des cadres et techniciens qui étaient chargés de l’administration spatiale de l’économie nationale et des équilibres naturels basés sur la gestion rationnelle des ressources.

Il y a un peu plus d’une décennie, une initiative de taille fut prise par le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Equipement en mettant en place des entités de gestion de l’eau de surface sur l’ensemble du territoire national. C’étaient les bassins hydrographiques, structures administratives et techniques chargées de la gestion des ressources en eaux selon leur répartition spatiale. Les eaux pluviales, représentant environ

12 milliards de m3 par an, ont ainsi été destinées à être gérées selon les bassins versants qui leur donnent naissance. On a eu ainsi : les bassins Issers-Soummam, Chlef-Zahrez, Rhumel-Oued El Kébir, Mina-Tafna, etc. Même si ce genre d’organisation a été mis en place tardivement, il n’empêche que c’est là une intéressante expérience, inspirée sans doute des schémas en vigueur en Europe, répondant à des impératifs géographiques, écologiques et pratiques.

Malheureusement, il n’en a pas été ainsi pour les autres secteurs. L’agriculture, l’habitat, les grandes infrastructures routières, certains équipements publics, les services sociaux, enfin, tous les segments qui constituent l’essentiel de l’ossature de l’économie nationale continuent à souffrir d’une planification spatiale approximative générant désordres sociaux, déséquilibres écologiques et dysfonctionnements organiques. Sur ce plan, le secteur de l’urbanisme et de la construction est sans doute le cas le plus expressif et le plus dommageable de l’anarchie vécue dans l’aménagement du territoire. Les rapports, analyses et études produits à l’occasion du séisme de Boumerdès montrent à ce propos la grande part revenant à l’anarchie urbanistique dans l’ampleur des dégâts. De même, les constructions, parfois en toute légalité, sur des zones inondables ont généré leur part de malheurs à la suite des pluies torrentielles survenant au début de l’automne, phénomène somme toute classique sous le climat méditerranéen. Sur ce chapitre, le bon sens paysan de nos ancêtres – qui ont installé Constantine sur un rocher, une grande partie de Tlemcen sur le plateau de Lalla Setti et Tizi Ouzou sur le Col des Genêts (c’est la signification même du nom kabyle) – a plus de pertinence et de sens de la mesure qu’une technicité dévoyée, ligotée par une bureaucratie centralisatrice.

Réhabiliter les anciennes cités

La nouvelle division administrative du territoire dégage un premier constat fort révélateur des erreurs qui ont été commises par le passé. En effet, dans la nomenclature des nouvelles entités territoriales, une certaine justice est indubitablement rendue à d’anciennes villes ou agglomérations qui, lors du dernier découpage de 1984, avaient déjà toutes les qualifications pour devenir des chefs-lieux de wilaya, mais qui ont été «omises» au profit de villes limitrophes plongées jusque-là dans un bel anonymat. Les calculs politiciens, soutenus par le copinage et le clientélisme, ont souvent servi de base à ce découpage qui, dans sa grande majorité, était entaché de discordance géographique et de disharmonie humaine et économique. A l’ouest du pays, l’exemple de Naâma est, sur ce plan, édifiant. Sur l’immensité de ces Hauts Plateaux de ce qui s’appelait le sud-ouest oranais, deux villes – parce que historiquement constituées et commercialement actives – pouvaient prétendre au statut de chef-lieu de wilaya : il s’agit de Aïn Sefra et Mechria. Les voies de ministère de l’Intérieur étant impénétrables, ce fut Naâma, un carrefour pastoral, qui eut les faveurs des décideurs. Les deux chefs-lieux de daïra «oubliés» en 1984 sont réhabilités en 2008, selon les informations rapportées par le journal En-Nahar El Djedid. La même aberration est vécue au centre du pays où la wilaya de Boumerdès a été promue ex nihilo. Hormis l’ancien casernement de l’OAS implanté sur le promontoire et les instituts technologiques (INH, IAP, Inelec…), rien ne disposait l’ex-Rocher Noir au statut de wilaya devant Bordj Menaïl et Thenia. La première ville est citée dans la nouvelle liste pour être promue chef-lieu de wilaya déléguée. En plus, la ville de Dellys, ancien comptoir romain et vieille base ottomane, serait, elle aussi, promue comme chef-lieu de wilaya déléguée. Il en est de même de Aïn Defla qui, on ne sait comment, a ravi la vedette à Khemis Meliana. A El Khemis, ayant une position stratégique sur la RN4, sera ajoutée Méliana, une ville historique située sur les hauteurs du Zaccar. Il faut aussi savoir que depuis 34 ans, les villes de Sour El-Ghozlane (Bouira) et Bousaâda (M’Sila) attendent la réalisation de leur «destin» ; les populations de ces circonscriptions n’ont jamais «digéré» leur rattachement à respectivement Bouira et M’sila. Il se trouve que la nouvelle mouture mise en circulation par le quotidien arabophone intègre deux autres circonscriptions administratives avec le statut de wilayas déléguées sur le territoire de Bouira. Donc, outre Sour El-Ghozlane, la wilaya de Bouira verra naître en son sein les wilayas déléguées de Aïn Bessem et Lakhdaria.

Corriger le tir

Des aberrations furent aussi connues, en 1974 et 1984, à l’Est du pays avec Aïn Beida, escamotée face à l’ex-Canrobert (Oum El-Bouaghi) et El Kala, rapetissée face à El Tarf. Ces deux cas viennent d’être «régularisés» après des décennies d’incohérence avec en plus, pour Oum El-Bouaghi, l’émergence de Aïn M’lila, destinée à être érigée en wilaya déléguée.

Les calculs politiciens qui ont dû guider les «choix» du découpage administratif pendant les années 1980 n’ont pas seulement fait une grave entorse à la rationalité dictée par l’histoire des villes algériennes et par le socle humain constitué de relations de sang et de flux économiques et commerciaux, mais ils ont également fait l’impasse sur les zones écologiques et les espaces naturels homogènes du pays. Qu’une partie de la wilaya de Médéa soit si proche du littoral (à partir du mont Chréa) et que l’autre partie plonge dans les immensités steppiques de Boughezoul, voici bien une aberration qui rejette le critère de zone écologique et qui fait fi de la notion d’aménagement du territoire. Plus de deux décennies plus tard, cette extravagance sera corrigée par la création de deux nouvelle entités qui prendront en charge la plaine du Sersou, comprise entre les monts de l’Ouarsenis et les monts du Titteri. Ce sont les wilayas déléguées de Ksar El-Boukhari et Aïn Oussara, issues respectivement des territoires de Médéa et de Djelfa.

La grande nouveauté dans le schéma territorial que se propose d’approuver le président de la République est l’éclatement que doivent subir les deux mégapoles d’Algérie : Oran et Constantine. La capitale provinciale de l’Ouest donnera naissance à huit wilayas déléguées, outre la ville d’Oran : Senia, Aïn Turk, Arzew, Boutelilis, Bethioua, G’deyel, Oued Tlilet et Bir El Djir. Ce sera à peu près l’équivalent des communautés urbaines instituées dans certains pays européens comme la France. Quant à Constantine, la nouvelle division administrative créera à l’intérieur de son territoire cinq wilayas déléguées : El Khroub, Zighoud-Youcef, Aïn Abid, Hamma Bouziane et Ben Ziad. Si la wilaya de Sétif se trouve allégée de la «rampante» El Eulma (les 27 km séparant ces deux villes se réduisent en peau de chagrin), les habitants de Chelghoum El Aïd (ex-Chateaudun-du-Rhumel), dans la wilaya de Mila, qui ont, depuis longtemps, souhaité s’affranchir de l’antique Milev, vont avoir droit à une circonscription administrative de rang de wilaya déléguée.

Il était temps également que certaines villes ayant pris une certaine dimension spatiale, économique et humaine accèdent au rang de chefs-lieux de wilaya : c’est le cas de Mohammadia (ex-Perrégaux) dans les Monts des Beni Chougrane, Sougueur et Frenda (Hauts Plateaux de Tiaret), El Milia et Taher dans la wilaya de Jijel, Ténès (littoral de Chlef), Barika (Hauts Plateaux entre Batna et M’Sila), Draâ El Mizan (entre Bouira et Tizi Ouzou) et Akbou (dans la vallée de la moyenne Soummam). Pour la wilaya de Tizi Ouzou, quatre entités administratives ont été désignées pour former les wilayas déléguées : Draâ El Mizane, Azazga, Aïn El Hammam et Azeffoun. Même si ces régions abritent une très forte densité de population, force est de reconnaître que la superficie de leurs territoires respectifs et les potentialités naturelles dont ils disposent sont des plus maigres.

Le défi de la gestion des territoires

Aux frontières est et ouest du pays, les pouvoirs publics ont, depuis longtemps, songé à des circonscriptions administratives pouvant être dotées de certains pouvoirs spécifiques liées aux flux commerciaux, à la répression de la contrebande et du trafic des stupéfiants et à l’endiguement de l’immigration clandestine. Ce sera chose faite avec la promotion de Bir El-Ater (wilaya de Tébessa) et Maghnia (wilaya de Tlemcen) au rang de wilayas déléguées. Le cas des territoires du Sud est connu par la complexité liée aux distances séparant les différents démembrements de l’Etat des chefs-lieux de wilaya. Cette contrainte ne peut être levée que par la création de nouvelles circonscriptions administratives plus proches des citoyens et aussi par la décentralisation de la gestion administrative et économique de ces espaces. C’est ainsi que dans la wilaya d’Adrar deux villes seront érigées en wilayas déléguées. Il s’agit de Bordj Badji Mokhtar et Timimoun. A Tamanrasset, deux daïras seront élevées au rang de wilayas : In Salah et In Guezam. Signalons que le Sud-Ouest sera renforcé avec Abadla et Beni Abbas comme wilayas déléguées issues de la wilaya de Béchar. Au sud-est algérien, ce sera la coquette Djanet qui aura le statut de wilaya déléguée.

A ce niveau d’information, deux questions majeures se posent : tous les efforts sectoriels fournis par le gouvernement au cours de ces dernières années pour asseoir une gestion équilibrée de l’espace et une exploitation rationnelle des ressources ont-ils été capitalisés et intégrés dans la vision ayant présidé au nouveau découpage territorial ? Ici, nous pensons notamment au Schéma national de l’aménagement du territoire (Snat), outil de gestion et de prospective étalé sur 20 ans mis en place en 2004, et à la loi portant protection des zones de montagne de 2003, renforcée, le 25 septembre 2006, par l’installation d’un Conseil national de la montagne. Ces deux outils scientifiques et juridiques ont été initiés et mis en place par le département de Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme. Ensuite, il importe de savoir de quelles prérogatives et marges de manœuvres pourront bénéficier ces nouvelles structures une fois affranchies définitivement de leurs wilayas-mères ? Ici, l’interrogation rejoint la grande problématique de la décentralisation/régionalisation mise sur la table à plusieurs reprises par les spécialistes de l’aménagement du territoire, des universitaires, les gestionnaires des secteurs économiques, les responsables de l’administration locale, des personnalités politiques de l’opposition et des représentants de la société civile. En quoi, par exemple, le nouveau schéma territorial pourra-t-il prendre en considération les propositions de la Commission des réformes des structures de l’Etat – présidée par Missoum S’bih – en matière de décentralisation ? En évoquant la typologie des six wilayas historiques, feu Salah Boubnider suggéra d’aller vers plus de décentralisation pour asseoir une véritable démocratie. Une chose est certaine : dans la configuration actuelle des structures de l’Etat, ni l’économie du pays ni la gestion des affaires administratives ni la société ne trouvent réellement leur compte. Partout dans le monde, la gestion centralisée a montré ses limites, et la meilleure solution est d’anticiper les changements pour ne pas avoir à les subir de façon douloureuse, voire dramatique. Le nouveau projet de découpage du territoire y contribuera-t-il d’une façon substantielle ? Attendons sa promulgation officielle pour voir plus clair. Restera à savoir ce qu’il coûtera en termes de budget de l’Etat, étant donné que les nouvelles structures administratives feront appel à de nouveaux fonctionnaires et à de nouvelles infrastructures.

Par Saâd Taferka[/b]
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