Parmi les mesures répressives
adoptées par la police, à Mohammadia
(w. Mascara) contre l’arrogance
et l’entêtement de certains
automobilistes qui transgressent
le respect du code de la route et
piétinent la loi en rigueur, c’est
donc… celle qui consiste à immobiliser
au moyen de sabots, temporairement
des véhicules en stationnement
illégal, à travers le centre
urbain.
Cette nouvelle mesure de restriction
qui commence à connaître son
application ces derniers temps, a
suscité la curiosité et l’attention
des citoyens qui qualifient cette
pratique de salvatrice et de salutaire
pour faire respecter le code
de la route et instaurer un certain
ordre dans la ville, mais aussi, une
pratique d’absurdité et de scandale
puisque la ville des Oranges
ne dispose même pas de parkings
susceptibles de contribuer dans le
respect du stationnement urbain.
C’est dire que les habitants se sont
montrés étonnés de constater que
pour une première fois, au niveau
de Mohammadia, des sabots sont
exploités pour mater les transgresseurs
du code de la route en matière
surtout de stationnement.
«C’est une bonne chose pour faire
respecter la loi, mais qu’on crée
des parkings», dira un automobiliste
qui fait remarquer que la ville
des Oranges ne dispose d’aucun
parking.
Il est peut-être plus intelligent que
la mairie procède à la mise en place,
d’un plan de circulation plu
adéquat, en tenant compte des
nouvelles réalités de la ville, notamment
le nombre de véhicules
en circulation qui ne cesse de s’accroître
considérablement et surtout,
interdire aux commerçants
d’accaparer, en toute impunité le
bout de trottoir devant leur magasin
en le pavoisant de caisses, de
bidons et d’autres objets pour en
faire leur propriété privée.
La création d’une station d’arrêt
de taxis au niveau de l’étroite rue
Pasteur en croisement avec le Boulevard
Emir Aek ne fait qu’empirer
la situation et devient un véritable
casse-tête pour les automobilistes.
Un appel est alors lancé aux autorités
locales en vue d’aérer le centre
urbain de la ville des Oranges
qui étouffe vraiment.