Comme il n’y a personne qui peut la bafouiller comme moi . . . Allons - y !
Voici une bio faite d’anecdotes, de vérité et de sincérité
Je suis né le 11 mai 1953 à huit heures du matin à Perregaux, Mohammadia aujourd’hui « la ville des oranges » en Algérie.
Mohammadia est une ville de gens de la terre et de la montagne, des gens simples et des gens d’honneur.
J’ai l’âme paysanne de ces gens la et j’en suis fier
À Perregaux tout petit, je me souviens de ces vielles dames assises dans la rue, sur des chaises, devant leur porte et que je faisais rire en imitant Chaplin !
Qu’est ce que je mangeais comme poussière !
1962 l’indépendance.
Ma première guitare, je l’ai achetée vers mes 11 ans à un ami, c’était une guitare faite main avec du contreplaqué et du fil de pêche, je l’ai achetée juste pour la regarder, je ne savais pas jouer. Elle a fini au feu pendant que j’avais le dos tourné. . .
Le lycée avec tous ses avantages et ses inconvénients et surtout ma première tendresse Nanou, la première fille qui, quand elle m’a quitté, je suis resté 2 jours au lit, il a fallu que ma mère m’achète un judor (orangina) pour que je guérisse, depuis après chaque rupture, je prends une boisson à l’orange et ça passe, les gens me disent comment je fais pour guérir aussi vite . . .Et quand je leur dis la vérité. . .
Je passais mes nuits à écouter la radio, les hits parades et les émissions de José Arthur, Michel Lancelot etc.
Je traduisais les chansons des stones, Demis Roussos, Stevie Wonder, Chicago t.a., Creedence, Brown, Otis ...
A l’école, j’étais imbattable en anglais, il n’y a que Honky Tonk woman que je n’arrivais à trouver dans le dico. .
C’est vers mes 14 ans que j’envoyais des poèmes au journal
La république à Oran. On ne les a jamais publiés. Ah les oranais !
1969
Je vais faire ma seconde et ma première à Sidi Bel Abbes au lycée Azza.( ex. Lycée Lépine).
J’y suis resté 2 ans comme interne. . . J’ai fini par être viré pour mauvaise conduite et cheveux longs etc.… !
C’est là que je me suis perfectionné en français grâce à un formidable prof belge Monsieur Scheuvren.
C’est à Sidi Bel Abbes que j’ai joué dans une pièce de théâtre pour les fêtes de fin d’année.
Mon meilleur souvenir reste baou et je t’embrasse très très fort avec le cœur et je pense encore à toi !
Je me suis retrouvé à Oran au lycée pasteur où j’ai été en classe
Trois fois : la 1e fois, le premier jour pour connaître les copains,
La 2e fois pour aller chercher un jeu de 32 qu’un copain a amené en classe dans ses poches et la 3e parce que j’avais une discussion à terminer avec un pote.
Un record pour une année scolaire
1972
J’ai fait un radio crochet avec les students au palais des sports Oran où j’ai chanté « Forever and ever » de Demis Roussos, j’ai failli remporter une couverture en laine ...
Et ce lycée pasteur, mes conneries sont à inscrire au guiness des médiocres . . . Avec hamid, mokhtar et Abdou . . .
1973
Je suis parti faire mon service national au CMEPS à beni messous - Alger - : six mois d’instruction et je me suis retrouvé à Oran à l’école hôtelière avec un grade de sergent et un diplôme de moniteur de sport.
Dans cette caserne six mois après est venu hamid ouardas qui faisait partie d’un groupe pop de Saïda et qui savait très bien jouer de la guitare.
Je lui ai proposé de partager ma chambre de sergent à une seule condition, de m’apprendre à jouer de la guitare. Il a accepté car, simple soldat, il dormait dans un grand dortoir à 200.
Notre accord entériné j’ai demandé à ma mère un peu d’argent pour passer le permis de conduire et j’ai filé illico avec les 320 dinars à Oran chez la « vedette » rue d’Arzew, pour m’acheter une guitare sèche
Et voilà, c’est comme ça que j’ai appris à aligner des accords et à brailler « la contestation ».
1974
A perregaux djillali Togo monte un groupe. C’est moi qui ai trouvé le nom : les h’brothers, h parce qu’il est de la famille hadjal.
Quelle aventure, des fenders, des gibsons, un vrai groupe il y avait à la batterie kouider à la basse Nasredine. Izri ou safa ameur à la guitare solo et juan un argentin dentiste <réfugié politique> à la trompette, j’étais le chanteur et le guitariste des h’brothers.
Et voila qu’on écume la région : sig, relizane, mostaganem, palikao, perregaux, port-aux-poules, bou-hanifia, mascara et Oran ...
On jouait Barrabas ‘woman’ notre titre-phare, « superstition » de Wonder, «who’ll stop the rain », « proud mary » et « have you ever seen the rain » des creedence ... Et en français « les amoureux qui passent » de Christophe.
Et surtout « comme j’ai toujours envie d’aimer » de marc Hamilton, « shami sha » de mort Schuman, « l’Amérique » de Dassin et la première chanson que j’ai écrite et composée en arabe « rissala » et qu’on chantait sur scène et j’en oublie ...
Cette épopée a duré deux très bonnes années.
Le souvenir que j’ai de la scène c’est quand tu as mille ou deux mille personnes dans une salle et qu’elles sont toutes accrochées aux paroles de ta chanson, ce sont des moments intenses et inoubliables qu’on ne peut vivre que sur scène.
C’est pendant cette période que j’ai failli me marier avec une sigoise djanet, elle était d’une beauté incroyable et rare, le destin me l’a confisquée et il l’a protégé !
1976
Le 2 août exactement, je débarque en france et je passe sur la période ‘sans papiers’ et sur la galère, l’usine et la débrouille.
Après Toulon, Vienne, Lille, Fourmies et Lyon je monte à paris en 1979 et je m’installe au 4, impasse de la gaîté dans le 14°.
En 1980
Je voulais retoucher à la musique et j’ai pu rencontrer dans les locaux de la SACEM à Neuilly Didier Barbelivien quand il fumait des gauloises et refusait mes Marlboros. Il a beaucoup changé !
Patrick Lemaître et aussi Pierre Delanoë la simplicité et la modestie à l’état pur !
On nous encourageait sans plus ... J’ai été voir Eddy Marnay ... Mais rien !
J’ai choisi la pub parce qu’il fallait payer un loyer et vivre.
Porter la Rolex et rouler en jaguar.
Quant à la galère de l’artiste !
De la pub, je retiens une amitié de près de 30 ans, un mec que j’ai formé et qui a bien réussi Jean-Philippe Kobryner le créateur du journal « se loger ».
Et une rencontre qui m’a marqué celle de monsieur jacques Baroin :
Il est de ces hommes qui, avec deux mots, changent votre vision de la vie.
C’est aussi l’année de Noëlle mon écrivaine préférée, c’est elle qui m’a leoferisé.
Bises, bisous et je t’aime encore. Où es-tu ?
En 1986
Je monte un magazine « le paris loisirs »
Et ceci jusqu’en 1990, c’est quand j’ai vu le mur de Berlin tomber à la télé que je me suis dit c’est un signe, j’ai tout lâché !
Du magazine restent jean Edern hallier et des soirées à la closerie, côtoyer les stars : d’Eddy mitchel ... Jusqu’aux pink floyd, chez ali k.o.h et chez coco bakonyi : des restos super mode.
Et aussi li Lavilliers ma grande sœur, luis Fernandez et sa gentillesse, joël bats et sa superbe modestie et canto the King.
André Halimi the maestro. . . Etc.
La très grande classe de Jean Marais et d’Annie Girardot.
Et seulement trois refus d’interviews. Celui de Jean-Jacques Goldman, il ne voulait même pas nous parler au téléphone !
Le second refus c’est celui d’Isabelle Adjani, une femme, on ne dit rien, mais si Goldman écrit un album pour Adjani. . . J’achète !
Et le troisième c’est Roger Hanin.Je n’ai jamais regardé un Navaro !
En 1988
Ma rencontre avec Léo Ferré qui me présente avec une grande simplicité sa famille et qui m’invite en Toscane ...
Une bouffe avec Charles Aznavour dans les studios de Boulogne, lui il m’a présenté son chien un King Charles qu’il venait juste d’avoir.
Beaucoup de souvenirs du magazine et des années de bonheur les pieds sur ce qui l’apporte.
Serge Gainsbourg qui était en tournée et qui m’a invité à faire le trajet avec lui. J’ai refusé parce que je dirigeais le magazine et je ne pouvais pas m’absenter) et je le regrette.
Un jour peut être, j’écrirais un bouquin sur la période presse, ça vaut le détour en velib !
1990
mes années dans l’organisation de galas de boxe
Je voulais après le magazine faire autre chose et merci Monsieur Jacques Bolis, un homme d’une grande envergure avec un grand talent, avec qui j’ai appris beaucoup de choses, et au génie de
Michel Acariés, mon ami de toujours.
Tout en travaillant pour la boxe, j’ai pris des cours d’écriture de scénarii et je fréquentais presque tous les jours mon pote Olivier Chatsky un grand monsieur du cinéma français.
J’ai pris aussi des cours de l’Actor’s studio avec Jack Garfein.
De la boxe, je retiens aussi mon amitié avec Valéry Kayumba et Bibi Torcy. . . Robert Bouiller - Daniel Talon. . .
Et les galas du cirque d’hiver, de Bercy et de la porte Pouchet.
Et tout autour des gens formidables, justes et droits avec des amitiés qui défient le temps.
En 1996
J’ai rencontré Marcel Frydman et, sur sa demande, je me suis occupé de ses magasins de parfum, appelés alors « la Parfumerie » qui sont devenus « Marrionnaud ».
Marcel Frydman, un extra-terrestre, un homme hors normes !
En 2000
Je monte une boîte de prod de courts et je raccroche en 2002, je ne voulais me consacrer qu’aux longs.
Je tourne quand même 40 minutes de mon long-métrage « one ».
C’est pendant cette période à la closerie que j’ai connu Etienne Roda Gil et ça me manque nos prises de tête sur tout et sur rien, c’était un mec entier, indémontable et authentique que je regrette.
C’est aussi les années Moon < la gamine> : une femme qui vaut mille hommes.
2004
Vu le prix qu’on me demandait pour une musique de film, je me suis dit que je vais le faire moi-même.
Je contacte un Anglais Duncan Roberts le leader du groupe ‘Dictaphone’ pour au moins avancer sur la musique du film.
Notre entente fut parfaite, cordiale et fructueuse. On fait un album « One nightmare everlasting » qui sortira avec le film qui porte le même titre.
J’ai aussi écris 3 scenarii, il ne reste plus qu’à les tourner et c’est parti dés novembre 2007, je ne vais faire que ça !
En 2006
J’ai écrit un autre album «Et puis la vie »
On a fait cet album en 12 jours et les voix en 2 jours.
Sans préparation, sans répétition. Sans en parler à personne ! Ça s’est fait à deux : Duncan et moi.
Je suis en train d’écrire un troisième album.
Je vous donne rendez-vous pour 2008 inclus allah pour mon film.
« One » et l’album qui va avec et fin 2008 pour le troisième album et le tournage de mon deuxième film, si le neurone tient le coup !
Vous ne me verrez jamais sur scène, c’est quelque chose que j’ai déjà vécu et qui ne me botte plus, mais j’ai le rôle principal dans mon film (je me suis pistonné).
Écrire des scénarii, réaliser, jouer la comédie et écrire des chansons, c’est déjà beaucoup pour un méditerranéen de la rive gauche comme moi !
Ceux que j’aime :
Dans la musique française : Léo Ferré le maître de tous
Et les autres : Brel sensibilité et talent incomparables, Brassens qui dit mieux, Barbara qui fait mieux, Mouloudji un artiste complet, Monsieur Charles Aznavour, Serge Reggiani et Manu Chao.
J’ai un faible pour Hervé Villard, l’un des meilleurs jeu de scène au monde avec Rufus Thomas et la présence sur scène de Phil Collins.
J’aime beaucoup Renaud, l’homme et l’artiste.
Et un profond respect pour: Adamo - Fredo François - Marc Aryan - Iglesias - J.F. Mickaël - M. Ranieri - Manset - Cabrel - Lama - Piaf - V. Leandros - Dalida – Chico / Gipsy.
Et une full admiration pour : les auteurs des années 60-90.
Je ne vais pas les citer tous, mais c’est une institution à eux tous et c’est en voie de disparition. De nos jours une chanson, beaucoup de pognon et hop je vous merde et je ne merde plus !
Dans la musique arabe : Faïrouz - Oum Kalsoum - Abd el Halim Hafez-
Que dire de la musique algérienne : Khaled une grande voix, Mami le fugitif et Houari Benchenet le plus créateur et le plus méconnu des chanteurs de raï : c’est tous les trois des amis.
Et aussi Hasni bien sûr, el Hindi et H’lima Zahouania.
Le châabi algérois : des bons textes.
Najat atabou pour le Maroc.
Dans la musique anglo-saxonne : Cat Stevens, Feliciano, Drifters, Sam&Dave, Demis Roussos, Roy Orbison, Elvis, Dan seals, Stones, Vigon, Sharif Dean, Turkish Blend, The tams … Et vraiment j’écoute de tout.
Pour les acteurs : Marlon Brando, Omar Sharif, Harry Baur, Paul Meurisse et Arletty.
Et l’autre génération : Sean Penn - Giovanni Ribisi - J. Phoenix
Et John turturo
Un clin d’œil au cinéma français avec un total respect pour :
Sautet - Cayate - Tati - Verneuil - Y.Robert - Godard - Besson - Carette - Tissier - Bouquet – Rochefort - Noiret - Belmondo - Delon - Yanne - Pousse - Raimu - Pagnol - O. Demasis - M.Simon - Jouvet - J.l. Barrault - Gabin - Ventura - Galabru - de Funès - Lefebvre - les Blier - les Brasseur - les de Caunes - Depardieu - Dewaere - Auteuil - G. Garcin - Lavanant - Balasko - E. Beart - P. Richard - Serrault - Carmet - Marielle - Coluche - Bohringer - C. Malavoy - P. Dupont . R. Hirsch -
Humour: le bon sens de Raymond Devos et l’immense talent de Mel Brooks
Scénaristes : Thea Von Harbou et Herbert Reinecker.
Réalisateurs : Élia Kazan, Ridley Scott et Marcel Carné
Poètes : Arthur Rimbaud, François Villon, Abdelkader el Khaldi, Bernard Dimet et Jean-Roger Caussimon.
Dialoguistes : Henri Jeanson, Aurenche, Bost, Spaak et Audiard.
Ecrivains : Elia Kazan … Et James Hadley Chase sinon je lis de tout.
Ma modeste « artisterie » me vient du côté de ma mère, et de ma grand-mère originaire de Mostaganem et mâazouz bouadjadj un grand maître du châabi est de ma famille.
Et je n’aime pas :
Le rap : c’est toujours le même grincement et les mêmes rengaines les dj: c’est du réchauffé et sans aucune création.
Et la musique kabyle. C’est la même musique depuis plus de 50 ans
Sauf pour mon ami Djamel Alam.
Mon plus grand défaut :
je ne sais pas mentir et je ne triche jamais !
Ma plus grande qualité :
j’oublie tout, mais je ne pardonne rien !
Mon leitmotiv :
ne jamais cautionner la connerie
Je reste persuadé que c’est le mal du siècle.
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