Des citoyens résidant dans la petite bourgade
sise au nord-est de la commune de
Mohammadia (circonscription habitée par
plus de 100.000 habitants), se sont rapprochés
de notre journal afin d’exprimer
leur désarroi, voire leur grande insatisfaction,
en ce qui concerne les conditions de
vie défavorables qui caractérisent leur quotidien.
En effet, selon nos interlocuteurs, la première
des tares qui les empêchent de mener
une vie décente et paisible, c’est l’état
jugée plus que lamentable des principaux
axes routiers de ce grand village où sont
installés quelque 6.000 habitants.
«Nous souffrons le calvaire par tous les
temps en matière de circulation. En hiver,
les principales voies de circulation deviennent
des oueds de boue et de vase, où les
véhicules s’enlisent et éprouvent de grandes
difficultés pour avancer, tandis qu’en
saison chaude, ces axes routiers se transforment
en voies poussiéreuses et riches
en nids-de-poule et en fosses. Allez voir du
côté de la mosquée Ennassr, en plein centre
de cette petite bourgade, et vous verrez
combien est grand notre drame. Les services
compétents devraient nous venir en aide
parce que notre village est condamné à
devenir une zone industrielle vitale pour la
région de la Habra.
La preuve, il ne faut pas oublier que c’est
dans cette région où il y a la célèbre usine
de lampes, ainsi que les halles centrales de
la daïra de Mohammadia», poursuit notre
interlocuteur.