CEM «nouveau 2» de la Cité des 500 logements

Le CEM «nouveau 2» de la
Cité des 500 logements, dans
la partie sud de la ville de Mohammadia
(Wilaya de Mascara),
inauguré le 22 novembre
2008 par le ministre de l’Education
nationale, est, selon des
élèves qui nous ont approché,
toujours privé d’équipements
informatiques et d’une vraie bibliothèque.
C’est d’ailleurs ce
que certains professeurs exerçant
au sein de cet établissement
et que nous avons contactés
nous ont confirmé.
En effet, au cours d’une visite
à l’intérieur du CEM, où
nous avons vu la salle prévue
pour l’informatique et son apprentissage
à l’intention des élèves
de l’établissement et où
toutes les commodités sont déjà
en place pour le fonctionnement
des micro-ordinateurs et de la
connexion à Internet, il a été
constaté l’inexistence de l’équipement
tant espéré par les élèves.
Et pourtant, témoignent des
professeurs du CEM, «lors de
l’ouverture officielle du collège
par le ministre, la salle d’informatique
a bel et bien été
équipée de plusieurs micro-ordinateurs
». Ces mêmes enseignants
déclarent également que
«tout cet équipement informatique
a, comme par enchantement,
disparu d’un seul coup,
juste après le départ du premier
responsable de l’Education nationale
». «Le matériel informatique
a dû retourner d’où il a
été emprunté», dira un professeur.
Les élèves et leurs professeurs
se plaignent aussi de l’indisponibilité
d’une vraie bibliothèque
renfermant des livres et
autres manuels dont ont besoin
ces mêmes élèves, surtout ceux
de 4e AM qui doivent se préparer
à l’examen de fin d’année,
le BEM.
Un pressant appel est ainsi lancé
par les collégiens, soucieux
d’être au courant des nouvelles
technologies, au même titre
que leurs camarades des autres
nouveaux CEM, comme celui
de Benchenine, aux instances
concernées pour exhausser
leur voeux, plutôt leur rêve de
manipuler un micro.
Rappelons que chaque établissement
bénéficie annuellement
de 70.000 DA pour les seuls
frais de connexion au réseau
Internet dont doivent profiter
tous les élèves, sans distinction
aucune.