la ville de mohammadia
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 Histoire ancienne

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Date d'inscription : 06/02/2009
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MessageSujet: Histoire ancienne   Histoire ancienne Icon_minitimeVen 20 Fév - 16:48

[size=12] Histoire ancienne

Seules quelques ruines romaines, datant du 1° siècle après J.C., témoignaient d'une ère jadis florissante et réduite à néant par les invasions des Vandales, puis des Arabes. Ces ruines étaient les vestiges de l'ancienne ville "Castra Nova". Carrefour des routes venant d'Albulès (Aïn Témouchent ) et de Portus Magnus (Saint-Leu), elle occupait, au pied des monts du Tell et sur la rive droite de l'Oued el Hammam, une place stratégique.
Présence turque

1515-1830 Berbérie

La plaine de l'Habra était difficile à parcourir à cause des broussailles, d'un bois de tamarins et des marais parcourus par des troupeaux nomades de moutons et de boeufs. Les tentes des Bordgia qui surveillaient le passage de l'Habra pour le compte des Turcs, ne rappelaient guère l'ancienne cité de Castra-Nova.


Présence française

1830-1962 Algérie

En 1830, à l'époque où les troupes françaises débarquent sur les plages de Sidi-Ferruch , seul un caravansérail marque l'emplacement de la future ville française. Cet ouvrage sert de refuge, la nuit, aux caravanes et voyageurs reliant d'une part les plaines du Nord au grand sud Saharien, et d'autre part l'Est à l'Ouest.

La région est sauvage, les monts du Tell sont parcourus par une faune dangereuse (panthères, hyènes...) et la plaine de Ceirat est engorgée par les marais dans lesquels viennent se déverser les rivières du Sig et de l'Habra. Les terres, pourtant riches, sont insalubres et le sel apporté par l'Oued Melah remonte à la surface et rend toute culture impossible sans de gigantesques travaux d'assainissement et d'irrigation. Sécheresse et inondations sont liées aux caprices des rivières, ajoutant aux maladies délétères inhérentes aux marais, des conditions de vie insoutenables pour les premiers colons.

En 1834, les troupes françaises débarquent à Oran. Elles s'opposent alors aux tribus ralliées d'Abd El Kader et subissent le 26 juin 1835, une défaite humiliante dans la plaine de Ceirat, plus précisément dans les marais de la Macta, tout près du futur village de Perrégaux.

Afin d'en finir avec Abd El Kader, une expédition de grande envergure est décidée. Elle portera le nom d'expédition de Mascara. Commandée par le Maréchal Clauzel, elle rassemble un corps d'armée de 10 000 hommes stationnés près du Tlélat. L'armée française compte onze bataillons, trois cent quatre-vingts chevaux français, six canons, douze obusiers de montagne et trois compagnies du Génie face aux 10000 cavaliers d'Abd El Kader. Elle est articulée en quatre brigades, plus une de réserve. Le général Perrégaux est à la tête de la deuxième brigade comprenant trois compagnies d'élite (10° Léger, 13° et 63°), le 17° Léger commandé par le colonel Corbin, et deux obusiers de montagne.
C'est tout près des quatre marabouts de Sidi-Embarek que va se dérouler la bataille qui va conduire les Français vainqueurs, aux portes de Mascara.

En 1838, les militaires français établissent près du caravansérail, une redoute qui prendra le nom, à la mémoire du général Perrégaux mort de ses blessures au siège de Constantine, de redoute Perrégaux :

"Alexandre Charles de Perregaux, né à Neuchâtel (suisse), le 21 Octobre 1791 et naturalisé français le 18 Décembre 1815. Il a mérité de donner son nom à cette jeune ville d'Algérie, par sa manière de servir, sa valeur morale et le sacrifice suprême de sa vie, puisqu'il mourût des suites de ses blessures à bord du bateau qui le ramenait en France le 7 Novembre 1837."


En 1853, et conformément au plan de colonisation, il est envisagé de créer un centre au débouché de l'Habra, près de l'emplacement de la redoute. Une commission est dépêchée au début de l'année 1853, sous la présidence du capitaine de Génie Marchand.

C'est alors que sous la protection des militaires, commencent à affluer dès 1855, environ 80 familles d'européens en quête de nouvelles terres. Ils viennent pour la plupart de Saint-Denis du Sig et vivent dans des conditions très précaires, ayant pour habitation des gourbis semblables à ceux des arabes.
Ces premiers colons sont attirés par la qualité d'une terre bénie des dieux, où l'on peut y faire pousser tout type de récoltes irriguées par les eaux de l'oued Habra. Ils défrichent des petits lots de terre qu'ils louent au Domaine.
En 1856, l'administration met en vente 4000 ha constituant 85 lots. La même année, le 1° octobre, une première adjudication avait vu le prix de l'hectare monter de 140 à 254 F, preuve de la qualité des terres, puisque à la même époque l'hectare ne valait pas plus de 50F dans la Mitidja.
Afin de régulariser une situation anarchique et de faire cesser une spéculation galopante, il est décidé de créer dans le cadre de la colonisation, un centre de 128 feux au lieu dit la Redoute de Perrégaux, comprenant un territoire de 2256ha 46.

L'année précédent la création du centre, une importante décision pour la future agglomération est prise.
Il s'agit d'un arrêté ministériel du 4 février 1857, décidant de la réalisation d'un réseau de chemin de fer parcourant les trois provinces de l'Algérie. En particulier, à l'ouest, la ligne Alger - Oran empruntera l'itinéraire, Blida, Amoura, Orléanville, Le Sig et le Tlélat. Et par conséquent, le chemin de fer passera par le futur village de Perrégaux. [/size]
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